Interview: Photographer Thomas Pirsoul (Belgium)
Parlez-moi de vous
Je m'appelle Thomas Pirsoul. J'ai 24 ans, je vis en Belgique, près de Louvain-la-Neuve et je suis psychologue de formation.
Comment et quand avez-vous commencé la photographie?
J'ai toujours un peu touché aux appareils photos de mon Papa. Il a toujours aimé avoir de beaux réflex. Petit, il trouvait que je cadrais bien, que j'avais une touche artistique. Adolescent, j'aimais bien faire des flyers pour des soirées pour des amis à moi. J'ai même hésité à faire l'infographie, ce qui m'a donné une bonne base sur photoshop. Puis il y a 3 ans j'ai acheté mon premier réflex d'entrée de gamme. J'ai découvert un jour par hasard le mode manuel et j'ai vu à quel point on pouvait faire de belles choses. A la suite d'une formation avec un super photographe, j'ai acheté un réflex haut de gamme et je me suis lancé à 200%.
Quel est votre but dans la photographie ?
Pouvoir capter l'émotion, raconter une histoire. J'aime surtout les photos authentiques, qui nous transportent. A chaque fois que je regarde une photo, je dois pouvoir la voir autrement.
Que représente pour vous la photographie ?
La liberté, la créativité, l'infinité. On a jamais fini d'apprendre de la photo. C'est indescriptible.
Comment votre travail ce différencie-t-il des autres?
Je crois que je valorise particulièrement les couleurs vives et chaudes. J'aime les images contrastées. Je suis particulièrement fan des portraits, des visages, de l'intensité des regards dans toutes leurs formes.
Où puisez-vous votre inspiration?
Mes inspirations sont multiples, mais je dirais David Olkarny, Brandon Woelfel, Dani Diamond, Jean Noir et bien évidemment Steve McCurry.
Est ce que vous préparez vos images à l'avance?
Oui et non. J'ai des idées plus ou moins précises et préparées mais généralement c'est lors de la séance que tout émerge. Je m'inspire de mon environnement et de la relation avec les personnes en anticipant les retouches que je vais utiliser.
Quel est votre préférence location ou studio?
Sans hésiter en extérieur. Les photos de studios peuvent être très belles mais je préfère 100 fois ce que la nature et les lumières naturelles peuvent nous apporter.
Travaillez-vous vos photos et décrivez votre travail de post production?
Oui je les retouche dans un premier temps avec Lightroom pour donner l'atmosphère à la photo et faire les pré-réglages. C'est ici que je joue sur les couleurs chaudes et contrastées. Ensuite je passe sur photoshop pour corriger les imperfections et sublimer les traits.
Quels sont les endroits et les sujets qui vous interpellent le plus?
J'adore les photos en ville. Toutes les lumières permettent de faire un tas de choses. J'aime beaucoup aussi les photos à travers des fenêtres, des vitres.
Qu'est ce que vous voudriez absolument photographier ?
Des modèles dans New-York. Ca serait incroyable. C'est un projet.
Quelle est la chose la plus importante que vous avez appris au fil des ans?
La persévérance. On peut tous avoir un talent, mais c'est le travail qui nous permettra d'évoluer et de progresser.
Quels sont vos projets futurs ou à court terme?
Développer d'avantage les photos de mariage et continuer à prendre du plaisir dans les photos de portraits, avec plein de nouveaux visages. Je m'ouvre également aux photos d'architecture.
Que recherchez-vous des modèles avec qui vous travaillez ?
Le relationnel et quelque chose de particulier. Il ne faut pas avoir des années d'expérience pour pouvoir faire de belles photos mais je recherche un petit truc, difficile à expliquer. Ensuite, ça passe avant tout par une bonne communication et du fun!
Que pensez-vous de notre nouveau magazine?
Je trouve ça vraiment super de promouvoir l'univers de photographes, modèles et Mua. C'est important de donner une chance de se faire connaitre. Je vous remercie de m'avoir accordé cette interview.
Avez-vous encore un message pour les modèles?
Je suis toujours à la recherche de nouvelles collaborations. Si vous êtes intéressé n'hésitez pas à
Clara Hogge
Ophélie
Mélissa Cao
Mathilde Jérome